jeudi 1 octobre 2009

Où est passée la cuisine moléculaire ?

Nos avons terminé nos merlots. Sous le soleil d’octobre, les cabernets attendront encore quelques jours. Hier, à l’issue d’une mémorable dégustation "verticale" dont j’aurai l’occasion de parler, nous retrouvons quelques amis à la cuisine de vendanges. Isabelle, la cuisinière, a reçu quelques beaux cèpes cueillis le matin même.

Séchés sur les sarments de vigne puis cuisinés, à la bordelaise, avec un peu de persil et d’échalote, ils escortent les gigots d’agneau que Milou a fait patiemment tournoyer au bout d’une ficelle devant les braises de souches et de sarments. Avec, bien sûr, comme le veut la tradition, quelques haricots pour alléger l’ensemble...

Et du Lynch-Bages 1990 et 1985... versés avec modération.

Le bonheur, simple et rare, comme sont simples et rares les vrais bons moments de la vie !...

2 commentaires:

  1. Effectivement, vos commentaires sur la cuisine des cèpes donnent bien envie, j'aurai même eu envie de rajouter un peu d'ail...
    Estelle de Pins

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  2. Je crois que l'ail est destiné aux cèpes à la provençale. C'est aussi très bon, mais nous ne sommes pas ici dans le Luberon. La façon bordelaise, c'est l'échalote !

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